L’entrée à l’Université se veut être une période d’émancipation et d’égal accès au savoir pour tous et toutes. Aucun frein socio-économique ne doit empêcher quiconque d’accéder aux connaissances qu’elle est censée offrir. Si ce principe est largement remis en question dans l’enseignement supérieur, il est exacerbé dans les études de santé.
C’est pour souligner ces vecteurs d’inégalités et apporter des propositions concrètes que les cinq fédérations représentatives des étudiants et étudiantes en médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kinésithérapie (MMOPK) s’unissent de manière inédite pour publier un indicateur du coût de la rentrée commun.
Une exigeante sélection marque l’entrée dans les études de santé : les examens classants du PASS et des L.AS. Cet enjeu majeur fait de cette première année d’études la cible d’organismes à but lucratif qui en profitent pour s’enrichir sur les craintes des étudiants et étudiantes. S’ajoutent à cela un coût de la vie qui ne cesse d’augmenter et un rythme de travail soutenu rendant impossible l’accès à un emploi étudiant.
Les fédérations MMOPK apportent ici des propositions concrètes, pas uniquement financières, qui supposent l’implication de tous les acteurs de notre formation et de notre environnement de formation : universités, facultés, corps professoral, CROUS, rectorats, collectivités locales, ministères…