La première vague de la pandémie du SARS-CoV 2 – plus connu sous le nom de Covid 19 – est sans doute derrière nous. Cependant, le virus circule toujours et reste présent.
Le respect des gestes barrières doit être maintenu et rappelé sans relâche par chacun d’entre nous afin de limiter la propagation du virus. Si le gouvernement CASTEX impose le port du masque dans tous les lieux clos recevant du public, et ce depuis le 20 juillet dernier (1), les maîtres-mots demeurent “prévention” et “dépistage”.
A l’heure actuelle, il existe deux moyens (2) de se faire tester afin de savoir si oui ou non nous avons été en contact avec le virus :
- le test sérologique via une prise de sang. L’analyse sanguine permet de mettre évidence la présence – ou l’absence – d’anticorps dirigés contre les antigènes du virus SARS-CoV 2. Cependant, si ce test permet de savoir si un patient est entré en contact avec le virus, le caractère protecteur de ces anticorps n’est pas encore clairement établi.
- le test virologique qui s’effectue après un prélèvement naso-pharyngé à l’aide d’un coton-tige. Si le patient a été en contact avec le virus, le matériel génétique (ARN) du Covid-19 est mis en évidence.
Chacun d’entre nous est libre d’aller se faire dépister dans des laboratoires d’analyses accrédités par l’Etat. Un test peut également être réalisé dans les laboratoires de recherche affiliés à un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, ou à un établissement public à caractère scientifique et technologique. Les cabinets d’anatomie et de cytologie pathologiques accrédités sont également des lieux dans lesquels nous pouvons nous faire tester.
Suite à l’arrêté du 24 juillet 2020, le gouvernement apporte certaines précisions quant à la réalisation des tests virologiques. Qu’est ce qui change concrètement ?
Tout d’abord, une ordonnance n’est plus obligatoire si l’on désire se faire dépister, ce qui concorde avec la volonté gouvernementale d’un “dépistage de masse”. De plus, tous les tests virologiques sont désormais remboursés en intégralité par la Sécurité Sociale.
En prévision d’une demande importante de la part de la population, le gouvernement autorise, par dérogation du Code de Santé Public, certains étudiants à pratiquer ces tests virologiques. En effet, si les étudiants en médecine sont sollicités en laboratoire, depuis le 10 juillet 2020, les étudiants en odontologie, en pharmacie, en maïeutique ainsi qu’en soins infirmiers sont maintenant autorisés à les pratiquer. Deux conditions sont tout de même à respecter afin de garantir la sécurité à la population :
- avoir validé la première année d’étude de leur cursus de formation. Ainsi, tous les étudiants des 2ème et 3ème cycles sont concernés.
- avoir suivi une formation spécifique à la réalisation de l’examen conforme aux recommandations de la Société française de microbiologie, et dispensée par un médecin, un biologiste médical ou un infirmier diplômé d’Etat.
Cette modification de texte est applicable dès à présent et valable, sauf nouvelles modifications, jusqu’au 30 octobre 2020. (3)
Des recommandations et un résumé sur la réalisation des tests naso-pharyngés sont d’ores et déjà disponibles et mis à disposition par les instances gouvernementales via le lien suivant.
Plus que jamais, les étudiants en odontologie sont en première ligne – au même titre que leurs seniors – afin de combattre tous les jours la pandémie liée au Covid-19 qui n’a pas terminé de faire parler d’elle.
(1) https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/tout-savoir-sur-la-covid-19/article/port-du-masque-grand-public-obligatoire-en-lieux-clos-faq
(2) https://www.cerballiance.fr/home/tout-comprendre-sur-le-coronavir.html
(3) https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=E370BB6B4BF80D13CEFAF33D9D0400E7.tplgfr27s_2?cidTexte=JORFTEXT000042148309&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000042148116